[ Quand le Pirate va à la pêche... Il se trouve face à la froideur des océans. ] ( ft Crochet )

C'était assez habituel ces temps ci, que les soirées de NeverLand soient si froides, à croire que leur Pan passait ses nuits dehors. Je me foutais complètement de ce que fichait Peter, non moi je voulais juste arrêter d'avoir froid sans arrêt.

Je regarde l'océan devant moi, assise sur le sable galcé, pensive, comme à mon habitude. Lorsque j'attends le cliquetis de pas que je connaissais que trop bien.

Il se rapprochait, il était là, celui que tout le monde craignait. Tout le monde ? Pas vraiment. Puis c'était connue, j'étais celle qui tenais tête, celle qui était belle et froide, oui j'étais la sirène qui casser les préjugés. J'étais celle qui ressortait du lot pour aucune raison valable...

Je me retourne et plante mon regard dans le sien, bizarre comme un homme tel que lui pouvait être si spécial, il n'était plus une énigme pour moi, et depuis longtemps...

Il tient une cigarette à la main. Comme d'habitude.

Puis lentement je me retourne afin de re fixer la mer.
Ce qui pourrait très bien agacer le Pirate.

Dans un souffle alors, je commence a parler, sans pour autant le regarder. Les pirates n'étaient pas nos ennemis, mais moi je ne m'entendais avec personne.

_C'est un peu tard pour se promener... Capitaine.

Lui lancais je en appuyant sur le dernier mot.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

Il faisait froid aujourd'hui. Cet imbécile de Pan avait encore déserté Neverland. Cela m'énervait que son absence affecte autant ce monde qu'il disait sien. Il ne l'avait pas inventé, cet endroit, que je sache!
Je me dirigeai vers la plage, la clope au bec. La température était basse, mais je m'en fichais, je supportais le froid et toutes sortes de douleur. J'étais plus fort que l'absence de Pan.
J'étais plus fort que Pan, tout simplement. J'avais la sagesse de celui qui avait accepté de grandir. Il me ressemblait dans bien des domaines, mais il ne restait qu'une version pale et insouciante de moi.
Qu'était-il, excepté un gamin attardé qui se prenait pour un Dieu?

Je fus surpris de trouver quelqu'un sur la plage. Il faisait froid, il était tard et il s'agissait d'une fille. Les filles sont frileuses, à moins de trouver un corps pour les réchauffer. Surtout les sirènes, et il y avait fort à parier que c'en était une.
Assise sur le sable, sa chevelure blonde dansait au gré du vent. Je ne pris même pas la peine de la saluer, je revenais de chez Vita, je n'avais donc pas besoin des soins d'une sirène. Et à quoi bon parler à une sirène si ce n'était pas pour s'offrir ses services?

Elle tourna la tête vers moi, puis regarda à nouveau l'océan, guère impressionnée par mon identité. Je souris, Elle voulait donc jouer les dures? Pensais-tu réellement que jouer avec toi m'amuserais ce soir?
Tu ferais mieux de te concentrer sur comment ne pas grelotter, Sirène, car si tu attends que j'ouvre le dialogue, tu pourras attendre longtemps encore.

_C'est un peu tard pour se promener... Capitaine. Me lança-t-elle en insistant sur le dernier mot

Tiens, tiens, la pute faisait de l'esprit?

- Je n'étais pas au courant qu'il y avait un couvre-feu. Répondis-je d'un ton mielleux en tirant une nouvelle latte de ma cigarette.

Je regardai moi aussi l'océan. J'étais Crochet, je me promenais dehors à l'heure que je voulais. Je faisais ce que je voulais. Si Pan n'était pas capable de m'imposer ses lois, ce ne serait pas une petite sirène sans cervelle qui y parviendrait.

- Je n'étais pas au courant qu'il y avait un couvre-feu.
Pourquoi tant de haine à mon égard, mon beau ? Ne suis je pas une gentille putain prête a te faire des avances ?
Non, je n'en étais pas une, et de toute façon, l'homme qui se tenait devant moi n'avais pas besoin de mes services, non, son expression semble vouloir me prouver que c'était lui le chef.
Méprise Capitaine, le chef ici était Peter, et pas la peine d'essayer de mentir, au fond, le vieil homme qui grandissait en toi le savait, qu'un jour ou l'autre il tirerait son dernier coup de feu.
Pensée plaisante, soit dit en passant, puisque dans son dernier coup de feu, Peter m'offrira mon dernier souffler.
J'aurais pu choisir le clan des pirates, m'allier à Crochet, mais les jeux pour les grands ne m'intéressaient pas, je m'attachais comme une folle, que j'étais, aux jeu stupides que Peter pouvait inventer.
Subtiles et réjouissants, oui j'avais choisis le bon camp.

_Non pas de couvre feu, dis je dans le vent, lui parlant pas réellement, je n'avais pas tourné mon regard vers lui, n'en voyant pas l'utilité de suite.

J'incline la tête, une vague s'éclate sur un des nombreux rochers.

_Je pensais juste que les vieilles personnes se couchaient tôt.

Plus moqueuse que jamais, j'attends les foudres de l'homme qui se tenait à mes côtés, qu'allais répondre le grand pirate à une approche aussi mesquine que la mienne ? Avec un sourire imperceptible, j'attends en silence, n'entendant que son souffle recrachant encore une fois, la fumée de sa cigarette enflammée.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

- Tu as oublié d'être muette, petit poisson. Déclarai-je d'une voix indifférente.

Magnifique. Évidemment, le pirate mord, absolument parfait pour ne pas gâcher une nuit de ma vie.
Tes mots, tes phrase et tes intonations ne me touchent pas, depuis bien longtemps plus rien ne me touche.
Seul l'envie de ne pas passer une soirée a m'ennuyer me poussait à te parler, comme a tous les autres.
Pour moi tu es ridicule et insignifiant, et tu le seras encore lorsque Pan tirera son dernier coup de poignard dans ton cœur. Stupide pirate aux envie meurtrière.
Tu ne me tueras pas, tu t'ennuies autant que moi, avoue le, idiot.

Le fumeur retire une latte sur sa cigarette qui pourrait, aussi stupide soit telle, causer ta mort avant même que Peter puisse t'arracher à la vie.
Une chose aussi fine et longue pourrait te tuer. Ironie de la vie.
Le Capitaine James Crochet mort d'un cancer, par faute de fumer autant de paquets par jour qu'il le pouvait.
Pensée plaisante certes, mais au fond, au plus profond de moi, cette pensée me mets en rage, je voulais assister à la mort du grand Pirate, fière que j'étais, je me devais d'être au premier rang pour un spectacle qui s'annonçait grandiose.

Oublié d'être muette ? Peut être, sauf que, je n'étais pas un poisson, une sirène à le droit de parler, même si moi je ne le fait que très rarement, Ariel chante et parle, que je sache, la stupide sirène de Disney en avait le droit et la capacité, alors moi aussi.
Attention Capitaine, je parle, et moi aussi je mords.
Parait-il même que la jolie Holly m'appelle Le requin. Stupide petit ange déchu. De plus les rumeurs sur mon compte allait en tous sens, et le pire, c'est que j'étais toujours au courant de celles ci.

Oui, un requin...

_Mi-femme, mi-poisson Capitaine. N'oubliez pas ce détail, aussi petit soit il.

Et il faut l'avouer...

_Et puis, si je suis vraiment une sirène, vous êtes alors bel et bien l'incarnation du diable, alors pourquoi ne pas aller bruler en enfer ?

J'avais envie de mordre.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

Je souris. C'est que la petite ne lâchait pas l'affaire! Que voulait-elle prouver? Et surtout à qui? Voulait-elle donc mourir? Ne connaissait-elle pas ma réputation? Elle semblait vouloir se démarquer. Comme si une sirène pouvait se permettre d'être autre chose. Mais quand bien même cette petite fille de rien du tout m'amusait finalement. Elle avait enclenché le jeu avec la mauvaise personne, mais je ne la tuerais pas. Pas ce soir.

Je n'avais pas envie de prendre ses paroles comme des attaques. Même les chiennes avaient besoin de se faire les dents. Mais qu'elle y aille, j'avais la peau dure. Je ne craignais pas les petits dents de lait des apprentis piranha. Parle, parle petit poisson. Tes paroles glissent sur moi.

- Et bien... Dans la mesure où tu n'es pas une vraie sirène, mais une catin, j'en déduis que l'enfer est ici, petit poisson. Répondis-je en jetant mon mégot de cigarette par terre et en l'écrasant, tout comme un jour, je jetterai et écraserai Pan.

Pauvre petit poisson égaré. Ne savais-tu pas que je contrôlais Vita? Vous avez beau être neutre, je tenais ta patronne dans le creux de ma main. Et sans Vita, tu n'étais rien. Ou si peu de choses. Ne joue pas l'effrontée. Tu sais aussi bien que moi que l'enfer ne peut pas être pire qu'ici. Surtout pour les sirènes.
Quand le pays imaginaire se transforme en pays des cauchemars. Tu y es, tu y restes. Puis tu meurs.

Mes pensées fusent et s'amusent ce soir, tous ça grâce au Capitaine, peut être qu'un jour je le remercierais pour mettre tant amusée... Ou pas.
Après La petite Sirène, le Diable des océans arrive à me faire penser à Alice au pays des merveilles.
Je lis dans ses yeux à quoi il pense, comme dans un livre ouvert, trop simple, James, vraiment beaucoup trop simple à déchiffrer mon beau pirate. Alors c'était donc ça, le pays des merveilles n'existe pas. Soit, je le savais déjà, figures toi. Mon dessin animé personnel s'appelle clairement : Bella au pays des cauchemars.

L'homme prend, à l'évidence, un malin plaisir à me rappeler mon statut de pute. Ne t'en fais pas, je suis la seule ici, consciente que mon travail n'est pas des meilleurs, crois moi, alors le fait que tu le répètes ne me fais strictement rien, à part m'amuser encore plus. Je suis une pute. Point. Je le sais, je n'en suis pas fière, mais j'accepte, essayant tant bien que mal d'obtenir ce que je désire.
Et crois moi, à force, j'y arrive.

_Soit l'enfer est donc ici.

Si ça peut te faire plaisir, stupide chef des pillards.
Je fixe le mer qui se tien magistralement devant nous, j'esquisse un sourire.

_Alors dis moi, où sont les flemmes ?

Laissons tombé les vouvoiement Jamy, à armes égales la partie risque d'être plus drôle.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

- Es-tu heureuse d'être là?... Et bien la plupart donnerait n'importe quoi pour s'enfuir d'ici. Et ça les consume de l'intérieur. Voila où elles sont, tes flammes. Dis-je sans même lui laisser le temps de répondre à ma question.

L'aurait-elle fait, de toutes manières? De toutes façons, je n'en avais rien à faire qu'elle soit heureuse ou non, ça ne me concernait pas. Peut-être n'y avait-il plus rien à brûler depuis longtemps, même. Mais que tu sois consumée ou non, tu restais coincée et point barre. Rien ne changerait ça.
Mais tu le savais, pas vrai? C'est pour cela que tu te permettais de jouer avec des jouets hors d'atteinte pour toi.

Et bien joue, petite fille. Amuse toi. Profite de l'instant, je ne serais pas toujours aussi magnanime. Un jour, tu en paieras sûrement les pots cassés d'une manière ou d'un autre, mais pour le moment, je te laisse t'amuser.
Les mains dans les poches, je me perdais dans mes pensées, attendant une nouvelle remarque sans intérêt du petit poisson qui me servait d'interlocuteur.

- Es-tu heureuse d'être là?
Question purement rhétorique de la part du Capitaine. Non, je n'étais pas heureuse, mais seulement pour réellement savoir si je l'étais ou pas, il aurait fallu que je sache à quoi ressemble le vrai bonheur. Ce que j'ignore, à quoi ressemblait cette chose après laquelle tout le monde courrait comme des fous en détresse sentimentale ?
Seule chose que mon intelligence n'arrive pas à définir. Le bonheur, les rires, les joies m'échappent complètement, et toutes ses histoires d'amour me fruste au plus haut point. Mon intelligence me fait défaut seulement pour cela, oui, frustrée la pute Bella.
De toute façon ses pensée sont veines, je ne parlerais ni de mes doutes, ni de mes "problèmes" au prince des mers.

Perdu dans les méandres de mon esprits j'entends à peine ce que James dis. Les flemmes sont donc à l'intérieur de nous ? Ton enfer est dès plus bizarre, jolie capitaine, mais je ne relève pas, encore une fois, à quoi servirais de discuter sur un sujet où nous ne sommes pas d'accord.
Ton enfer est ici, moi je pense que le réel enfer tu le connaitra à ta mort, quand enfin tu ne pourras plus jouer avec ton Pan chéri, le coup de feu ambulant te tuera, et là ton enfer commencera.

_Te crois tu réellement capable de tuer Pan ? lui demandais je en appuyant sur le mot réellement.

Allons y Jamy, la question la plus importante que j'avais envie de te poser, comment envisages-tu ton si précieux avenir ? Tuer Pan ? Tué par Pan ? Ou, tout simplement mourir de vieillesse ?
Si c'est la dernière option tu me décevrais, vieil homme.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

Le petit poisson commençait à rentrer dans le vif du sujet. La question que tout le monde se posait : Pouvais-je tuer Pan? En étais-je capable non pas physiquement, mais mentalement. La réponse était simple en théorie. Mais Pan et moi avions tout deux assez réfléchi sur la question pour savoir que le divertissement que nous nous apportions mutuellement était équivalent à l'agacement.

Pouvions-nous sincèrement nous entre-tuer, nous débarrasser l'un de l'autre? Il était aisé de répondre "oui". Le Bien et le Mal sont sensés, un de ses jours, se battre dans une ultime bataille, celle qui désignerait le vainqueur. Ce jour-là, j'aime à croire que Pan déscendra enfin de son piedestal, pour finalement n'être que ce qu'il devait être, un mortel.

Et après? Et après, il ne restera plus que Lily. La petite princesse. La Tigresse? Je l'espérais.

- En quoi cette guere t'intéresse-t-elle? Demandai-je alors.

- Si j'avais réellement envie de tuer Pan, il serait déjà mort depuis longtemps. La vérité, c'est qu'il s'amuse bien trop pour me tuer, et que moi, je ne me suis pas encore lassé. Mais les vieux, comme tu sembles penser que je suis, se lassent beaucoup plus vite que les enfants.

Je souris. Allait-elle me laisser la paix, maintenant qu'elle avait sa réponse? A moins que son besoin de se faire les dents ne soient pas assouvis.

Peut être bien que oui, peut être bien que non. L'avenir nous le dira.
Dans tous les cas, toutes les hypothèses, une seule chose reste importante, Peter ne vieillit pas, et toi l'horloge du temps fige déjà de nouvelles rides sur ton visage. Tu vieilliras, tu es déjà vieux, ton règne sur ton batiment est bientôt finit, comme l'apocalypse qu'on à prédit tant de fois, moi je prédis ta mort à venir.

Tu vieilliras James, quoi que tu fasses, le temps agira sur toi, c'est la vie comme on dit, à moins que comme moi, tu décides de mourir avant cela. Une solution des meilleures, crois moi.
Une image de Crochet vieillit se forme dans mon esprit, s'aidant à marcher avec un canne, pensée plaisante, vraiment vraiment plaisante.
Une autre me vient alors, Crochet allongé dans un cercueil, cette pensée me plait encore plus que la précédente.
Peut être qu'il avait raison, peut être que Peter ne le tuerait jamais, je m'en fichais surement, je finirais bien par mourir, même si Peter ne m'y aidait pas, mais cependant mener les guerres à ses côtés me plaisais déjà, une sirène guerrière, balayer les principes j'adore ça.
Toutes les choses que je m'imaginent m'arrache un sourire, franc et crispé, Crochet doit se douter que mon esprit travaille. Ne t'en fais pas mon tout beau, mon esprit travaille tout le temps.

_Personne ne manque à l'appel sur le Jolly Roger ?

Je lève les yeux au ciel. M'amusant déjà de cette phrase que je vais prononcer. Si tu croyais que je n'allais rien répondre, à l'évidence tu t'étais trompé sur tous les points. Bella n'abandonne jamais.

_J'ai entendu dire qu'un de tes hommes a été tué l'autre soir, chez les sirènes.

Alors, devines-tu ? Vois tu dans mes yeux bien trop cerner de maquillage que c'est moi qui l'ai tué ? Comprends-tu que même une sirènes peut buter un des tiens ?
La vie n'est qu'une jeu, Peter en est le roi, et moi je suis un de ses sujets, qui vient d'attaquer l'ennemi.

Et non, Jamy, je n'ai pas finis, et je ne suis pas prête d'en finir, j'espère vraiment que tu as la nuit devant toi.
Par ce que, encore une fois crois moi, le jeu vient seulement de commencer.
Le poisson est bel et bien un requin.
Merci Holly pour ce surnom qui me va comme un gant.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

Je souris, parlait-elle de l'abruti assassiné l'autre soir? Si Vita ne m'en avait pas parlé, je ne l'aurais même pas su.
Il était évident que son concept de la neutralité n'était pas tout à fait le même que la majorité des gens. Elle était clairement joyeuse de la perte d'un de mes membres.

Avais-je trouvé ma tueuse de Pirates? Et bien, petit poisson, on joue aux veuves noires? Tu es un zoo à toi toute seule, dis donc!
Si c'était toi qui l'avais tué, tu cherchais clairement la reconnaissance.
A moins que tu ne sois qu'une spectatrice enjouée. J'espérai que tu t'amusais bien alors, parce que moi, je m'en fichais. Peut-être en ressentirais-tu de l'intérêt pour deux.

- Un de plus, un de moins. Je n'avais même pas remarqué son absence, c'est qu'il ne m'était d'aucune utilité. Et puis ce ne serait pas la première fois qu'un de ces demeurés ne rentrerait pas. Répondis-je en un haussement d'épaules.

L'Intouchable, petite, je suis l'Intouchable. Tes lèvres impures ne sauraient faire passer le moindre mot capable de me toucher. Etre insignifiant. Comme mon pirate, si tu venais à disparaitre, on ne parlerait de toi qu'une journée dans des milieux fermés, et encore. Puis, avant même que le soleil ne soit couché, l'oubli.
Quelqu'un connaissait-il ton nom? Pas moi en tout cas.

Sa stupide réponse m'arrache un sourire, encore un, le pirate fait de l'humour ce soir.
Parfait, je me délecte déjà de ce que je m'apprête à lui répondre. Pas de toute, quoi que je dise, sa glisse sur sa peau mate, et bien, soit je m'amuserais seule, de toute façon ce n'est qu'un détail, tant que moi je m'amuse, n'est ce pas le plus important ?
Si ça l'est, et puis quand même le pirate fait comme s'il se fichait de moi, il n'y a aucun doute sur le fait qu'il réponde à toutes mes piques.
Oui, le pirate danse avec moi, sans même s'en rendre compte. Et cette idée me plait, encore plus que toutes les autres que j'ai pu avoir ce soir.

_Un de plus, un de moins... dis je en chantant presque.

Alors ton équipage ne compte pas pour toi ?
Tu te rendras compte du manque qu'il te causera lorsque tu te retrouveras seul à piller les mers. Là je pense que tu t'apercevra qu'un Crochet seul, n'est rien. Rien, insignifiant dans toute sa magnificence.
Seul et encore seul. Tes pirates mourront. Et toi par la suite alors, si c'est cela l'ordre que tu souhaites.

Je fixe son visage, comprenant, comme avec tout les autres à quoi il pense.
Tu me vois morte ? Et bien, seule pensée réelle dans tout ce délire.
Je vais mourir, je le sais. Seule ou accompagné peut importe, je veux que ma mort soit belle pour moi.
Et non pour ceux qui en parleront, une journée tout au plus.
Je m'en fiche qu'on en parle, je veux juste que ça arrive, voila ou est toute la différence.

_Un de ces demeurés, tu dis ? Et bien je suis contente de t'avoir débarrassé de quelqu'un qui n'a, apparemment, aucune importance.

Hourra ! Grande révélation, je suis le poisson qui a bouffé le pirate.
Quelle ironie.

Allez Capitaine.

_Mais évidemment, tu t'en doutais.

En garde.

_Comme quoi les pirates, ne sont pas si...

La partie.

_Intouchables.

Ne fait que commencer.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/11/2008

Ah! Mais c'est qu'elle avouait! Et bien, tout aussi lâche que Pan, tu t'attaquais à ceux qui n'étaient pas en mesure de se défendre. Que c'est beau de parler. Le fait était que ce pirate-là était sans importance, qu'il avait déjà été remplacé. S'attaquer aux sous-fifres étaient tellement dérisoire, Pan le faisait en permanence.

As-tu vraiment cru que tu ça te rendrait intéressante, voire même dangereuse? Que les jeunes pouvaient se montrer naïfs. Attaque-toi à Mike, Ryan ou moi-même. Peut-être à ce moment-là seras-tu digne de respect.

- Je ne suis pas vraiment étonné. Il n'y avait qu'un amateur pour choisir sa victime aussi gauchement. Rétorquais-je.

Je m'accroupis très proche d'elle. Je me penchai à son oreille et soufflai :

- Si tu veux de la reconnaissance, petit poisson, celui qu'il faut tuer, c'est moi. Moi, on ne peut pas me remplacer comme celui que tu as tué l'a été. Mais te crois-tu réellement capable de tuer Crochet?

J'avais délibérement repris sa tournure de phrase. Toujours accroupi, je m'éloignais légèrement d'elle de sorte de pouvoir voir son visage. Alors, en serais-tu capable? Je souris.

Le pirate est donc aussi idiot que ce que j'aurais pu imaginer ?
Oui, il l'était.
Stupide pirate. Tu ne me comprends pas, et à l'évidence, je ne voulais pas que tu me comprennes.
Je souris, malgré moi, l'échange de ce soir est dès plus amusant.

Le froid n'est plus.
Peter va donc bien ? Cette pensée me rassure.
Mon doux Peter va bien, il danse avec sa Wendy.
Des enfants, inconscients de leur malheurs, mais des enfants quand même.
Peter ne se rend pas compte de ce qu'il fait.
Wendy en ressortira brisée. Une pale copie de moi ? Peut être.
Qu'importe, mon enfant allait bien, alors les répercussions de ses actes n'ont aucune importance.

Je reporte mon attention sur le pirate.
Qui attends, le requin va mordre. Patiente juste un peu plus, mon vieux.
Je renvoi mes cheveux en arrière. Prouvant que je me fiche de les toucher.
Je contrôlais la situation.
Autant que lui la contrôlait.

Patiente... Encore... Un peu plus... Maintenant !

_Je ne cherche aucune reconnaissance, je suis juste fière de moi.

Bien sur que je le suis, ma fierté me suit comme une seconde ombre.
Elle est toujours là, caché derrière moi.
Comme d'habitude.

_Je ne te tuerais pas toi.
A quoi cela servirait ?

Un temps passe, les vagues claquent.
J'aime.

_Pan n'aurait plus de jouet.

Et il faut l'avouer, tu es son préféré, lui seul décidera de ta mort.
Tu le sais, je le sais, arrêtes de te mentir James.

» Les sujets du capitaine Crochet.
» Pourquoi est-ce qu'il a fallut que je sois amie avec la fille la plus puérile de Neverland ?? Bon, OK, je suis, moi-même, aussi une gamine. Mais quand même... PV Holly.
» |- L'horloge tictaque et tes rides se creusent - [ Crochet ]
» Quand le passé reffet surface(pv Bella) [ Closed ]
» Suite:Quand le passé reffet surface(Pv Bella) [ Closed ]